La prostitution en territoire espagnol connaît des changements, selon le journal El Mundo, qui remarquait hier jeudi une recrudescence du sexe tarifé proposé par des femmes de nationalité espagnole, concurrençant parfois leurs collègues sud-américaines. Ce phénomène, disparu depuis de nombreuses années, réapparaît à Madrid depuis l’été 2008 ajouté aux nouvelles habitudes des clients, qui tirent les prix vers le bas en demandant des services identiques à moindre coût, tout en réservant des montants équivalents aux précédants dans le cadre de prestations nouvelles. Ainsi, les tarifs supérieurs à 300 euros, qui n’attirent plus guère les clients, signalent désormais un prestige social. Parmi les tendances actuelles de ce marché, légal et contrôlé au Sud des Albères, figure actuellement la promotion commerciale des services par périodes de 15 minutes et non plus par heures, ouvrant la voie à des entourloupes, car les tarifs, logiquement en baisse, paraissent plus attrayants. Selon un témoignage recueilli par le journal espagnol, la crise concerne surtout les prostituées africaines, suivies par les Sud-américanes et les Est-européennes. Dernièrement, plusieurs associations de prostituées ont sollicité les autorités pour une prise en compte des difficultés de leur profession.
