Le service de vélos à louer en périmètre urbain BIP Perpignan ne se porte pas bien. Cette formule lancée en février 2008 par la mairie, via un contrat avec la société Clear Chanel, ne comporte plus que 300 abonnés en cette fin d’année, selon l’association Vélo en Têt. Cette structure qui défend la place du vélo dans la ville impute cet échec à la « mauvaise implantation des stations », qui sont « trop localisées en centre-ville ». Elle constate l’évidence selon laquelle les habitants disposent déjà souvent de bicyclettes personnelles, et souligne la faible « cyclabilité » de la capitale du Roussillon. BIP Perpignan, qui affichait 1800 abonnement en 2008, dont 1000 gratuits, n’en avait plus que 700 en 2009, puis 600 en 2011. L’érosion progressive interroge, d’autant qu’une éventuelle extension du réseau, à la charge intégrale de la mairie, coûterait 150.000 euros par station, auxquels s’ajouterait la maintenance. Le contrat signé avec Clear Chanel arrive à échéance en 2018. Le réseau BIP, qui comprend 15 stations de 20 vélos, se paie le luxe de proposer, en moyenne, une bicyclette par abonné.
