Les fusées, sirènes, bruits de casseroles, cris de joie et pétards ont pris leur place pour accompagner la victoire de l’équipe nationale espagnole, ce dimanche soir dans les Pyrénées-Orientales. Peu après 23h, dans une intensité non négligeable, une certaine clameur, autant masculine que féminine, a animé plusieurs secteurs du centre-ville de Perpignan et bon nombre de communes, dont Pollestres, Elne ou encore Thuir et Rivesaltes, en plaine du Roussillon. Sur la voie publique, les klaxons manifestant le succès de l’équipe dite « la roja » ont pu surprendre les touristes, tout en révélant toute la complexité identitaire du Pays Catalan de France. Si la comparaison n’a pas lieu d’être avec le vacarme populaire suscité par les rencontres disputées par l’USAP ou l’équipe de France de football, la victoire espagnole a fait de nombreux heureux, avouant de la sorte leur préférence pour une équipe officiellement étrangère. Plus communément, la piètre prestation de l’équipe de France a logiquement laissé la place à une solution de repli pour une bonne proportion d’amateurs de football, trop contents de disposer d’une deuxième chance, c’est-à-dire d’une deuxième équipe, restée en lice, et même qualifiée en finale du mondial d’Afrique du sud.
