L’évolution de la population de Perpignan et les échanges démographiques avec les communes de la plaine du Roussillon font l’objet de statistiques issues des données fournies par la Chambre des notaires des Pyrénées-Orientales. Ces chiffres, retraités et complétés avec ceux de l’Insee par le service spécialisé Ville-data.com, soulignent une étonnante migration de proximité. Ainsi, en 2021, pas moins de 1854 ménages ont quitté Perpignan pour une autres commune du Roussillon, avec une appétence importante pour Cabestany, qui a reçu 389 de ces familles. 168 ménages sont partis pour Canet-en-Roussillon, 158 pour Le Soler, 152 pour Toulouges, 140 ont choisi Villeneuve-de-la-Raho, contre 126 ménages pour Espira-de-l’Agly, 121 pour Elne, 120 pour Bompas et “seulement” 108 pour Pia. Mais en termes stricts, les ménages qui ont quitté le territoire ont d’abord opté pour Toulouse à hauteur de 371 d’entre eux, contre 313 pour Montpellier.
Arrivées étrangères et intra-roussillonnaises
Ces départs de Perpignan ne signifient pas des pertes démographiques sèches, comme le démontre le même principe de calcul, pour le sens entrant. L’année dernière également, 677 ménages qui ont emménagé dans la capitale du Roussillon provenaient de l’étranger, 292 venaient de Toulouse, 272 de Canet, 196 de Cabestany, 183 de Montpellier, 183 de Saint-Estève, 150 ménages de Pia, 117 de Saint-Cyprien, 115 de Bompas et 113 de Rivesaltes.
