La Clau
Barcelone et Madrid s’opposent sur la pilule du lendemain pour les mineures

Une polémique sociétale oppose actuellement la Catalogne du sud au gouvernement central de Madrid au sujet de la contraception, à l’approche de l’autorisation, en septembre, du délivrement de la pilule du lendemain aux mineures, dans les pharmacies sud-catalanes. La ministre-conseillère de la Santé du gouvernement catalan, la socialiste Marina Geli, essuie ainsi les critiques de son homologue espagnole, Trinidad Jiménez, également socialiste, qui refuse que le médicament visé dispose d’un accès filtré dans les pharmacies, comme le prévoit le Conseil des Pharmaciens de Catalogne. Selon Mme Geli, cependant; la Catalogne s’est toujours caractérisée par un « fort niveau d’accessibilité » à la pilule dite « post-coitale ». La polémique est alimentée par le protocole catalan, qui envisage que les pharmaciens puissent refuser de vendre la pilule concernée pour des raisons de « conscience ». A la mi-août, la ministre de la Santé espagnole n’a pas hésité à annoncer son intention de « revoir » le texte de la Generalitat de Catalunya, qui comporterait selon certains « doutes » sur l’accès libre de la pilule auprès des mineures de 13 à 16 ans.

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