L’action terroriste menée vendredi 13 novembre à Paris et au Stade de France justifie de multiples prises de position dans les Pyrénées-Orientales. En réaction aux attentats, un document commun est signé par plusieurs organisations politiques et syndicales de gauche, dont Europe Ecologie – Les Verts, le Parti Communiste, le Parti de Gauche (PG), AGAUREPS-Prométhée ou encore la CGT et la FSU. Elles appellent au rassemblement lundi 16 novembre à midi face à la préfecture des Pyrénées-Orientales, à Perpignan, pour un moment de recueillement en solidarité avec les victimes et leurs familles. Parallèlement, le PG déclare «A l’horreur, opposons la force de la République» par la voix de son co-responsable territorial, Francis Daspe. Celui-ci déplore les «attaques terroristes abominables» perpétrées par de «misérables fascistes». Le parti Debout la France prend aussi position, au travers de son responsable Sébastien Ménard : «ne cédons ni à la panique, ni à la peur. Restons soudés face à ces lâches et ces barbares (…) plus que jamais, nous sommes en guerre contre des ennemis de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. Prenons les décisions nécessaires». Plus sobre, Convergence Démocratique de Catalogne affirme «Notre solidarité est sans failles envers les victimes de tous les terrorismes».
Filtrages et surveillance accrue à l’Université de Perpignan
Pour sa part, le président de l’Université de Perpignan Via Domitia, Fabrice Lorente annonce qu’une entreprise privée assurera dès ce lundi les surveillances de nuit de l’établissement, afin que les fonctionnaires de l’université en charge de cette mission puissent être entièrement opérationnels le jour, sur le campus principal. Pour limiter tous les risques, l’accès à l’UPVD sera réservé aux personnes munies de leur carte professionnelle ou étudiante.
La préfecture proscrit les marches solidaires
Selon une annonce qu’elle a effectuée ce samedi 14 novembre, la préfète des Pyrénées-Orientales, Josiane Chevalier, ne souhaite pas à Perpignan de marches en hommage aux victimes des attentats. Une telle mobilisation exigerait la présence de forces de l’ordre, largement occupées dans le cadre du plan Vigipirate, qui est renforcé.
Rassemblement ce dimanche à Cabestany
Dans un communiqué, l’un des dirigeants de la fédération du Parti Communiste dans les Pyrénées-Orientales, Farid Mellal, appelle au rassemblement ce dimanche 15 novembre à 14 heures. Il déclare : «Nous ne mettrons jamais un genou à terre et nous resterons unis face à l ignominie et la barbarie». Le rendez-vous est donné face au monument aux morts de Cabestany, proche du centre culturel.
