La Clau
Affaire Bénitez: nouvelles recherches de corps en vue

Six mois après les dernières révélations sur l’affaire Bénitez, une nouvelle tentative de localisation de corps est annoncée. Selon les Journaux du Midi de ce 30 avril, la station d’épuration de Leucate, déjà explorée par des plongeurs spécialisés depuis le 10 septembre dernier, est concernée. Elle sera intégralement vidée dans les prochaines semaines, en amont de la saison estivale, à haute fréquentation touristique. Cette poursuite des recherches est souhaitée par la famille des disparues, notamment Edwige Barbet, soeur de Marie-Josée Bénitez. Ou encore de son frère, Eric Barbet, qui déclarait dans la Dépêche du Midi du 13 décembre, à propos de son ancien beau-frère suicidé le 5 août : « il n’y a pas de preuve formelle que c’est bien lui qui ait assassiné Marie-Josée et surtout Allison ».

Une enquête trouble

Les disparues, dont l’on ne sait rien depuis le 14 juillet dernier, sont très vraisemblablement mortes, mais aucune preuve irréfutable n’étaye cette option. L’enquête est auréolée de mystère, de supputations médiatiques voire de leurres stratégiques mis en place par les autorités judiciaires. Parmi les interrogations, le fait que les recherches de Leucate aient été réalisées en accordéon, dans une conviction toute relative, selon certains témoins, constitue un élément fort. L’arrêt de ces investigations, le 30 octobre, tout comme la reprise prévue, sont deux autres paramètres troubles.

L’appartement familial est à louer

Au cours de l’hiver, l’appartement de la famille Bénitez, situé rue Jean Richepin, à proximité de l’avenue du maréchal Joffre de Perpignan, a été vidé. De nouveau disponible à la location, il portait encore le nom familial sur la sonnette, le 28 avril. Ce logement a livré les éléments les plus tangibles de l’enquête, particulièrement des traces d’ADN et du sang d’Allison identifié dans un congélateur. Ces derniers mois, la police judiciaire a effectué une série de prélèvements sur plusieurs membres de la famille et de l’entourage des disparues, mais aussi sur des militaires collègues de Francisco Bénitez. Cette démarche anticipe une éventuelle découverte de nouveaux indices, qui exigerait des comparatifs.

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