La Clau
Opération anti-terroriste islamiste à Perpignan

Suite aux actions islamistes armées survenues le 13 novembre à Paris et en région parisienne, plusieurs zones du territoire français sont soumises à des opérations de détection de foyers potentiellement dangereux. Dans ce cadre, la police nationale, secondée par la police municipale, a procédé ce mardi 17 novembre à une série de perquisitions à Perpignan. Ce plan, directement coordonné par le Service régional de police judiciaire de Montpellier, a comporté le passage de plusieurs dizaines d’hommes dans les quartiers Saint-Matthieu et Rois de Majorque, dans la partie basse de la Réal et dans le secteur de l’Espace Méditerranée. Cette opération faisant suite aux 168 premières perquisitions menées ailleurs en France depuis les attentats semble n’avoir produit aucun résultat.

30 islamistes déterminés en Pays Catalan

Selon les chiffres contenus dans un rapport parlementaire du 2 juin, sur la base des constats de l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT), le département des Pyrénées-Orientales compterait 51 islamistes. Ce nombre de musulmans radicalisés est établi selon un critère récent, fondé sur leurs velléités à rejoindre l’Organisation Etats Islamique, en Syrie ou en Irak, afin de participer au djihadisme contemporain. Ces personnes sont jeunes, et généralement issus des classes moyennes, souligne le rapport. Mais ils seraient actuellement une soixantaine, dont la moitié serait spécialement motivée par l’engagement physique. Ces individus sont surveillés avec attention, notamment à Perpignan. Chacun fait l’objet d’une «fiche S», rattachée aux mouvements révolutionnaires comportant un risque pour la sûreté de l’Etat. Ces documents cruciaux sont produits par Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP).

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