Un fait de société engageant la Gendarmerie et la presse s’est produit cette semaine en Pays Catalan. En effet, une femme de 37 ans domiciliée à Bages, en plaine du Roussillon, s’est risquée à inventer une agression à son égard, comportant un viol, dont l’auteur aurait utilisé une arme blanche pour parvenir à ses fins. A l’origine, jeudi après-midi, la fausse victime, psychologiquement fragile, a étrangement alerté les sapeurs-pompiers, et non pas la Gendarmerie, pour les avertir des faits, et précisant que son agresseur, cagoulé, l’avait blessée au visage et au bras à l’aide d’un couteau. L’émotion certaine suscitée par cette affaire, révélée par les Journaux du Midi, est retombée dès ce vendredi soir, à l’annonce d’un scénario fictif, inventé par la jeune femme, qui souhaitait attirer l’attention sur sa personne et a réagi, dans le cadre d’un dépit amoureux, en s’infligeant des blessures elle-même alors qu’elle était ivre. A l’issue d’un séjour à l’Hôpital Saint-Jean de Perpignan, entamé dès jeudi soir, la fausse victime, dont le rétablissement physique devrait être rapide, répondra de dénonciation mensongère face au tribunal correctionnel de Perpignan. La fabulation a déclenché une enquête à caractère scientifique, désormais close, sur les lieux du viol imaginaire.