La Clau
8 mois de prison pour avoir exigé une fellation à une gardienne de la prison de Perpignan

Le syndicat UFAP UNSA Justice, majoritaire au sein du centre pénitentiaire de Perpignan, observe régulièrement des situations cocasses et inquiétantes au sein de l’établissement. Les jets de clés USB, téléphones portables, chargeurs, cannabis et viande, par-dessus les hauts murs du quartier de Mailloles, figurent sur la liste hétéroclite des objets, substances et autres denrées acheminés par des proches de détenus.

Sur la liste des comportements sont observées des agressions récurrentes, notamment au rasoir et à la fourchette. Parmi les agressions verbales, on remarque une menace de décapitation adressée au personnel, en octobre dernier. Tout récemment, jeudi 1er juillet, le tribunal de Perpignan a jugé une affaire d’outrage à l’encontre d’une surveillante. Le 10 janvier 2019, un détenu se touchant les parties génitales par-dessus son pantalon a demandé à la victime “de le sucer, car cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps”, détaille Pierre Grousset, responsable du syndicat. Ces mots crus ont valu une condamnation à 8 mois de prison ferme et 800 euros de dommages et intérêts pour le prisonnier.

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