Un immense pôle de santé se dessine sur le site du centre hospitalier de Perpignan, dont le vaste chantier de rénovation, entamé en 2003, s’est finalisé en 2013. Cette reconstruction in situ a coûté 190 millions d’euros, tandis que la prochaine s’élèvera à 70 millions. Le budget est assumé par l’entreprise USSAP (Union sanitaire et sociale Aude Pyrénées), l’Etat et des emprunts. Le pôle hospitalier de la capitale du Roussillon aspirera trois autres structures sanitaires, en concentrant les services. Ses nouveaux bâtiments construits face au cimetière du quartier du Haut-Vernet accueilleront ainsi les urgences psychiatriques du centre hospitalier de Thuir, les soins de suite et de réadaptation des centre de santé de Banyuls-sur-mer et Cerbère, ainsi que ceux du Château bleue d’Arles-sur-Tech.
Moins de dynamisme sur la Côte vermeille et en Vallespir
Cette nouvelle aile, amorcée en 2016 pour une inauguration en 2018, comprendra un ensemble de 170 lits en accueil de jour. L’offre actuelle des trois établissements de la Côte vermeille et du Vallespir représente un cumul de 250 lits, mais le déficit sera compensé par l’accueil de jour, dont le nombre s’élèvera à 45 places. Ce remaniement de moyens comporte le risque de la dévitalisation des communes délestées d’activités pourvoyeuses d’emplois et de dynamisme local. Les établissements concernés ne fermeront pas, mais leur évolution comportera de nécessaires réductions d’activité.
