La Clau
20 % des maires du Pays Catalan n’en sont pas originaires

Le Congrès des maires des Pyrénées-Orientales, organisé samedi à Villeneuve-de-la-raho, a discuté des nouveaux blocs communaux, des agglomérations, et de leur avenir, à l’adresse de 226 villes et villages du territoire. Il a permis, sous la houlette du préfet du territoire, Jean-François Delage, de rappeler l’échéance du 31 décembre 2011, date butoir pour établir un « schéma départemental de l’intercommunalité ». Mais cette réunion a aussi comporté une révélation officieuse qui complète les études officielles sur la démographie du territoire. Actuellement, « 20 % de nos 226 maires ne sont pas originaires du département », nous certifiait un important élu du Roussillon, proche du président de l’Association des Maires 66, Guy Ilary. La croissance de la population du Pays Catalan, à demi-million d’habitants avant 2020, s’accompagne d’une progression de la participation des « Nouveaux Catalans » à la vie citoyenne. Parmi les exemples significatifs, le maire de Perpignan est né à Mostaganem, en Algérie, et celui de Cabestany, Jean Vila, a vu le jour à Lacourt, dans le département de l’Ariège. Plus récemment installé dans les Pyrénées-Orientales, le maire de Maury depuis 2001, Charles Chivilo, démontre une implication certaine en assumant la présidence de la Communauté de communes Agly Fenouillèdes. Pour sa part, Bernard Dupont, originaire de Normandie, a été élu cette année maire de Canet.

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