La Clau
12% de bénéficiaires de minima sociaux en Pays Catalan, 6% sur la Côte d’Azur

Les personnes percevant des minimas sociaux constituent 11,9 % de la population âgée de 15 ans ou plus dans les Pyrénées-Orientales, contre 11,4% dans l’Aude, 10,3% dans l’Ariège et 6,4% dans l’Aveyron. Globalement, parmi les bénéficiaires, 19 % se déclarent socialement isolés, 41 % déclarent se sentir parfois ou souvent seuls.

Ces chiffres fournis par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS), reposent sur les données arrêtées au 31 décembre 2019. Cet organisme relève une “répartition départementale liée à celle de la pauvreté”, et observe que “le nord de la France et le pourtour méditerranéen (des Pyrénées-Orientales aux Bouches-du-Rhône) se distinguent par une part élevée de bénéficiaires”. Parmi toutes les régions françaises, l’« Occitanie », sujette à une pauvreté endémique, cumule le plus grand nombre d’allocataires de minima sociaux par rapport à sa population.

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A l’inverse, les départements situés “sur un axe Pays de la Loire-Île-de-France , (hormis la Seine-Saint Denis), ainsi que les départements du nord des Alpes”, ont les taux d’allocataires les plus faibles, inférieurs à 6 %, précise la DRESS, rattachée à sept ministères, dont ceux des Affaires sociales, de la Santé et du Travail.

28% sont handicapés

En règle générale, en France, 28% des destinataires de minima sociaux sont en situation de handicap, alors qu’ils constituent 9% de la population. Sont répertoriées comme handicapées les personnes se considérant fortement limitées « depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement ».

Quels sont les minimas sociaux ?

Il s’agit du Revenu de solidarité active (RSA), du minimum vieillesse, de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou encore de l’allocation pour demandeur d’asile (ADA). Ces subsides, non soumis au versement préalable de cotisations, découlent d’un principe de solidarité. Les allocation chômage n’en font pas partie, pas plus que les aides fournies par les institutions territoriales.

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