La Clau
Une chorale « anti-Georges Frêche », lancée à Perpignan

La dérision, contre le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est employée par le parti politique Unitat Catalana, proche du maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy. Ce lundi, les militants pour un statut territorial spécifique aux Pyrénées-Orientales lancent en effet une singulière « Chorale anti-Frêche », qui entonnera les chants classiques des luttes catalanes, dont L’Estaca et Els Segadors, à chaque visite du président régional en Pays Catalan. Le modeste parti « d’extrême centre », selon son président, Jaume Roure, se déclare, dans un communiqué, « habitué au mépris » du président de la région à laquelle il ne souhaite « plus appartenir ». Les dérapages verbaux officiels, devenus une marque de fabrique de Georges Frêche, avoisinent désormais la dizaine. Le plus récent, « Quand on est pauvre, on se tait ! », prononcé le 25 septembre en pleine session du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, à Montpellier, visait à qualifier le rôle de l’Etat dans le financement du Musée de la préhistoire de Tautavel. Cette énième citation est à verser à une authentique compilation, qui comprend les Noirs, les Harkis, les Catalans, les Musulmans et même les habitants de Perpignan, traités d’« esclaves », en mai 2009.

Partager

Icona de pantalla completa