La Clau
Tripler le nombre de policiers municipaux sur le terrain à Perpignan ?

Le débat sécuritaire du Pays Catalan prend une ampleur inédite et quasi-consensuelle. Ainsi, le président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, Christian Bourquin, et le président du Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, ont dénoncé conjointement, le 23 juillet, un « manque de policiers ». L’été a d’ailleurs réuni sur ce thème les parlementaires UMP du territoire, le maire UMP de Perpignan, Jean-Marc Pujol, le préfet des Pyrénées-Orientales, Jean-François Delage, et même le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux. Le principal résultat des demandes de Perpignan envers Paris est le lancement, le 2 novembre, d’une « Brigade Spécialisée de Terrain » (BST), dont les 13 agents interviendront sur les zones sensibles de Perpignan. Dans une même inquiétude, ce vendredi, la conseillère municipale Clotilde Ripoull, membre du Mouvement Démocrate, a jugé insuffisante l’embauche de 10 policiers municipaux supplémentaires annoncée par M. Pujol, jeudi, en conseil municipal. Pour l’élue centriste, la proportion de « 1 agent pour 3000 habitants » à Perpignan ne répond pas aux besoins, car Nîmes et Nice disposent d’un ratio de « 1 policier pour 1000 habitants ». Alors que 34 policiers municipaux sont sur le terrain à Perpignan, Mme Ripoull en souhaite 100 pour l’année 2012, car elle considère qu’il faut « arrêtez les discours sécuritaires et agir pour la sécurité ».

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