Le premier tour des élections cantonales dans les Pyrénées-Orientales, organisé ce dimanche, a suscité une participation de 49.88% du corps électoral, face à un enjeu minime en matière concrète, mais majeur en termes symboliques. En effet, si les conseils généraux vont subir un changement en 2014, qui en amenuisera les compétences, les rapports de force politique issus des urnes font l’objet d’attentions particulières, notamment autour du Front National (FN). Le parti d’extrême droite reste en lice pour le second tour dans 6 cantons sur les 16 à renouveler en Pays Catalan, où l’on en dénombre 31. Mais dimanche prochain, seulement 14 scrutins s’y dérouleront, compte tenu de l’élection au premier tour des candidats socialistes Alain Boyer, dans le canton de Sournia, et de Pierre Estève, réélu pour la 7e fois depuis 1973 dans celui de Saint-Paul de Fenouillet. Ce premier tour, dont l’étrange campagne n’a fait l’objet d’aucun débat contradictoire médiatisé, se solde par une série de difficultés rencontrées par l’UMP, dont le désenchantement populaire, manifeste dans la cote de popularité de Nicolas Sarkozy, devient perceptible dans les pourcentages électoraux. Ce dimanche soir, le parti présidentiel a fourni une analyse tempérée de la situation, et a provoqué le Parti Socialiste en n’optant pas pour un repli automatique sur les candidats de gauche, dans la configuration de seconds tours opposant le PS, ou le Parti Communiste, au FN.
Résultats officiels en intégralité (préfecture des Pyrénées-Orientales).
Argelès
Canet
Côte Vermeille
Mont-Louis
Perpignan 1
Perpignan 2
Perpignan 3
Perpignan 7
Perpignan 9
Prades
Prats-de-Mollo
Rivesaltes
Saint-Paul de Fenouillet
Saint-Laurent de la Salanque.
Sournia
Thuir.
