Sans surprise, les vœux présidentiels sur le thème de la Santé, prévus ce mardi à midi au Palais des Congrès de Perpignan, suscitent la désapprobation des partis et syndicats classés à gauche. S’il ne manifestera pas, à l’inverse de l’extrême-gauche, le Parti Socialiste des Pyrénées-Orientales a reproché, dès vendredi, une « déstructuration de la carte hospitalière » et une « concentration de la santé dans le privé ». Puis, ce lundi, le Nouveau Parti Anticapitaliste a communiqué son ralliement à la mobilisation organisée à midi, place Arago, au motif d’une « casse des services publics de santé » et d’une « sale guerre en Afghanistan », dont il tient le chef de l’Etat pour responsable. Au même moment, le communiste Jean-Louis Alvarez, vice-président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, déclinait publiquement l’invitation à assister au discours de Nicolas Sarkozy, qu’il a reçue le 6 janvier de la préfecture des Pyrénées-Orientales. Opposé à la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » de juillet 2009, vouée selon lui à « transformer l’hôpital en entreprise », l’ancien maire du village de Fontpédrouse, également président du Conseil d’administration de l’Hôpital psychiatrique de Thuir, préfère participer au rassemblement se ses camarades.