La Clau
Remaniements à la mairie de Perpignan: le Front National revient à la charge

Le départ très probable de Jean-Paul Alduy de sa fonction de maire de Perpignan, au bénéfice de son statut de président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’agglomération, révolte nouvellement le Front National, dont le secrétaire général, Louis Aliot, candidat à la mairie lors des municipales de juin 2009, dénonce une « incroyable manipulation ». Considérant que le relais possiblement pris par l’actuel numéro 2 de la ville, Jean-Marc Pujol, serait un « tour de passe-passe antirépublicain », effectué au « mépris du suffrage universel », le parti d’extrême-droite joue la procédure, en rappelant une déclaration de M. Alduy, le 17 juin, signalant que son successeur serait « désigné par les Perpignanaises et les Perpignanais ». Mais depuis, le maire en fonction depuis 1993 a été réélu plus confortablement que jamais, en ravissant 43 sièges sur les 55 que compte l’assemblée municipale. Nostalgique de performances désormais éloignées, le Front National a accumulé des scores d’anthologie à Perpignan, dès 1989 avec la figure de l’Algérie française, Pierre Sergent, ou encore en 1995 avec le Catalan Jean-Louis de Noell, qui a rassemblé 33% au second tour face à M. Alduy, préalablement à des scores proches de tombés autour des 10% dans les années 2000.

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