La Clau
Précisions du député François Calvet sur la condamnation de Christian Bourquin

Notre article consacré à la la procédure judiciaire affectant Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon, dans le cadre de l’affaire dite du « Chèque du Parti Socialiste », fait réagir le député UMP François Calvet. Ce lundi, dans un communiqué, l’élu de la 3ème circonscription des Pyrénées-Orientales, vainqueur de M. Bourquin lors des élections législatives de 2007, a tenu à nous préciser « cette affaire est définitivement jugée ». Effectivement, en novembre 2010, nous faisions état de la condamnation de l’intéressé à une amende de 5000 euros, par la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, au sujet d’une minoration de comptes de campagne électorale et faux. Cette irrégularité portait sur le versement, sur des deniers personnels, d’un chèque de 55.000 francs, soit 8400 euros, à la fédération catalane du Parti Socialiste. François Calvet, rappelant qu’il s’est constitué partie civile dans cette affaire, pour laquelle « Monsieur Bourquin a utilisé tous les moyens judiciaires pour la retarder », nous a indiqué avoir lui-même perçu « 1000 euros en dédommagement », concrètement versées, par chèque, à travers la Caisse Règlement Pécuniaire des Avocats (CARPA).

L’affaire en question remonte aux élections cantonales de 2001, lors desquelles M. Bourquin, maire de la ville de Millas jusqu’à cette même année, et M. Calvet, maire de la ville du Soler depuis 1995, se sont également affrontés. En février 2007, Christian Bourquin, actuellement vice-président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, assurait d’un « acharnement » à son égard, en particulier au sujet de cette même affaire, et dénonçait ce qu’il entendait être une « pseudo-affaire ». Dans le schéma actuel de la politique territoriale en Pays Catalan, les deux hommes présentent la particularité d’être, pour l’un, président de l’UMP des Pyrénées-Orientales, tandis que l’autre incarne l’autorité objective qui préside aux destinées du Parti Socialiste catalan, surtout depuis la longue vacance de sa direction provoquée par l’exclusion des fidèles de Georges Frêche.

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