La « pause fiscale » annoncée par le gouvernement à l’occasion de la rentrée, puis même réaffirmée « jusqu’à 2017 » par le ministre du Budget, Bernard Cazenave, le 27 septembre, suscite les critiques du sénateur des Pyrénées-Orientales François Calvet. Dans un communiqué du 27 septembre le parlementaire membre de l’UMP pointe la contradiction opposant le Président de la République, François Hollande, qui évoque la période de 2014, tandis que le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, penche pour 2015. Estimant cette divergence « inquiétante pour la gestion des affaires de notre pays », le maire de la commune du Soler et vice-président de l’Agglomération Perpignan Méditerranée affirme que le gouvernement ne tient « aucun des objectifs » qu’il s’est fixés, c’est à dire « ni le déficit, ni les dépenses publiques, ni le budget ». Il cite la dette publique, qui « explose » en atteignant « 1912 milliards », parallèlement à une augmentation des « impôts et taxes en
tout genre ».
L’ancien membre de Démocratie Libérale, fondu dans l’UMP, déplore également la fiscalisation des retraites, la refiscalisation des heures supplémentaires et la hausse des « cotisations des indépendants, commerçants, artisans, professions libérales », mais encore une « fiscalité écologique » qui doit financer le crédit d’impôt pour les entreprises « pour un coût de 3 milliards ».
