L’élection présidentielle de 2012 fait éclore des formations politiques, à l’image de la « République Solidaire » de Dominique de Villepin, qui dispose déjà de fidèles en Pays Catalan, tout comme les cercles de soutien à Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. Dans ce même sens, le « Club Nouvelle France des Pyrénées-Orientales » a été présenté mardi 15 juin à Perpignan en présence de « deux élus de la municipalité », selon son secrétariat. Dirigé par le conseiller municipal marseillais Karim Zéribi, ce think tank, qui siège à Paris, défend un projet politique « ancré dans la social-démocratie ». En Europe, cette tendance est incarnée par les partis socialistes, mais ses fondements se traduisent davantage, en France, dans le Modem. Un communiqué de Nouvelle France en Pays Catalan assurait ce dimanche que le rendez-vous perpignanais a suscité un « empressement des participants » et annonçait un lancement du club début octobre à Perpignan. Karim Zéribi, 42 ans, ancien footballeur professionnel, ancien délégué syndical de la SNCF, incarne l’ambition de centre-gauche, en alliant l’entreprise et le partage social. Cet ancien proche du Parti Socialiste et ancien conseiller du souverainiste Jean-Pierre Chevènement souhaite « sortir » la France « de l’ornière ».
