La Clau
Perpignan municipales: Romain Grau prend les accents de la reconquête

Une foule de 1700 personnes s’est pressée au satellite du Palais des expositions de Perpignan, vendredi 31 janvier, pour le premier meeting de campagne de Romain Grau, candidat centriste aux élections municipales. Une assistance bariolée, composée de citoyens anonymes et de personnalités, a exprimé son attachement au valeurs du postulant. On remarquait la présence de l’ancien maire, Jean-Paul Alduy, membre de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI), de l’ex-député socialiste Jacques Cresta et d’une forte représentation d’adjoints et conseillers municipaux, actuels et anciens, dont Isabelle de Noëll-Marchesan, Clotilde Font, Michel Pinell, Josianne Cabanas, Jean-Michel Henric, Brice Lafontaine et Mourad Oubaya. Les acteurs économiques Hélène Colls et Laurent Sobraquès, tout comme la directrice du musée Rigaud jusqu’en 2019, Claire Muchir, s’étaient donné rendez-vous.

Célébrer les 1000 ans de Perpignan en 2025

Dans son allocution, Romain Grau a dévoilé quelques aspects de son programme, parmi lesquels la requalification de la caserne Joffre, qui donnera lieu à un espace arboré, doté de logements de qualité et d’un espace de stationnement. Ce grand projet envisageable « pour les 1000 ans de Perpignan, en 2025 », aurait la vertu de relier les quartiers, dans un esprit de continuité et de reconquête. Il s’agirait d’une « impulsion historique », a estimé le député, qui également défendu une police municipale H24 et une culture des transports publics « pour atteindre 30 millions de voyageurs par an, contre 10 000 actuellement, et en finir avec les embouteillages », ont fait partie des éléments distillés.
Le candidat qui souhaite « ouvrir en grand les portes et les fenêtres de la mairie » a prôné la baisse des impôts et la relance de l’économie en misant notamment sur la logistique, les énergies renouvelables, le tourisme et l’agro-alimentaire. Il a adopté un ton conquérant à l’évocation de l’adversaire d’extrême droite Louis Aliot, dont il a raillé le nomadisme électoral, eu égard à ses passages par Toulouse, Montpellier puis deux circonscriptions des Pyrénées-Orientales. Perpignan. Romain Grau a cité une candidature sans «intérêt sincère» et asséné : «Pour servir une ville, il faut y vivre, il faut l’aimer», sous une salve d’applaudissements.

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