La Clau
Perpignan municipales : meeting apocalyptique du PS Cresta

En meeting de fin de campagne pour le premier tour des élections municipales de Perpignan, le candidat socialiste, Jacques Cresta, a réuni 400 personnes, ce jeudi 20 mars, salle des Libertés. Le député, conseiller régional et premier secrétaire de la fédération PS des Pyrénées-Orientales était entouré de la présidente du Conseil général, Hermeline Malherbe et des conseillers généraux Ségolène Neuville, également députée, Robert Garrabé, Pierre Estève et Toussainte Calabrèse, cette dernière étant numéro 2 de sa liste. Ses partenaires politiques, Anne-Marie Cubris pour le Parti des Radicaux de Gauche (MRG), Atika El Bourimi, pour le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) et Philippe Galano, pour le Parti Communiste, étaient également présents. Cette soirée a été ouverte par Christian Bourquin, sénateur et président du Conseil Régional, tour à tour marqué par la fatigue et par l’enthousiasme, qui a ouvert le bal en osant un « voter Cresta, c’est voter Bourquin ».

Erreurs d’école compensées par la noirceur

Dans son intervention, Jacques Cresta a rappelé malgré lui avoir été un conseiller municipal voisin, à Cabestany jusqu’en 2011, en fautant sur l’évocation de la colline perpignanaise du « Serrat d’en Vaquet », en réalité Vaquer. Il a insisté sur l’argent public alloué à la rénovation urbaine et aux grands équipements structurants, avant de trébucher nouvellement, en imputant au maire, Jean-Marc Pujol, l’échec indiscutable de la galerie commerciale El Centre del Món, dont la gestion, privée, est étrangère à la mairie. Après avoir suggéré des bus gratuits, l’ancien cadre de la Caisse d’Allocations Familiales a souhaité faire mentir les sondages, malgré le déchirement de la gauche et son prévisible dépassement par le premier magistrat et le candidat du Front National, Louis Aliot. Son discours aux contours apocalyptiques a abordé une ville « confisquée », cité « de l’échec, du repli, de la dette, une ville sans perspectives, sans projets ni direction ». L’assemblée, modeste face aux mobilisations, sans réseaux de partis, de la centriste sans étiquette Clotilde Ripoull et du Vert Jean Codognès, a applaudi la méthode.

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