L’offre politique socialiste présentée aux élections municipales de Perpignan, en mars 2014, comportera une candidature de la chef de file de l’opposition municipale, Jacqueline Amiel-Donat. L’avocate marginalisée par l’étrange élection primaire du 27 juin prépare une liste concurrente de celle de Jacques Cresta, désigné par les militants. Une lutte silencieuse est livrée, dans un contexte conditionné par Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon et secrétaire de la section socialiste de Perpignan. Mais entre une candidate légitime et un secrétaire fédéral encore méconnu, la faille socialiste s’agrémente d’une précision fournie ce 16 septembre en soirée. Le secrétariat de M. Cresta nous précisait en effet que la fête de la Rose organisée le 15 septembre dans la commune de Toulouges a permis à Nicolas Garcia, secrétaire fédéral du Parti Communiste des Pyrénées-Orientales, d’exprimer sa volonté de « faire liste commune » à Perpignan. Des pourparlers sont en cours avec le Parti Radical de Gauche et le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), tandis que « très prochainement » se déroulera une rencontre avec la « représentante » d’Europe Ecologie Les Verts.
Convoitises sur les alliés du PS
Justement, la liste de Jacqueline Amiel-Donat comportera la présence du principal représentant du MRC en Pays Catalan et en Languedoc-Roussillon, le conseiller municipal Olivier Amiel. Jean Codognès, autre conseiller municipal, ancien conseiller général et député, membre du conseil fédéral d’Europe Ecologie Les Verts et responsable départemental du parti, en sera également. Les discussions avec ces mêmes partis revendiquées par le candidat Cresta viennent à déstabiliser le positionnement de l’avocate, tentée par un éloignement du PS. Ce choix est celui d’Hélène Mandroux, maire de Montpellier et candidate à sa propre succession, qui s’est mise en congé du PS, le 12 septembre, par se disqualifier des primaires locales.
Le MRC demande une « clarification officielle du PS » (communiqué, 18/09/13).
