La Clau
Perpignan municipales : le Modem défend le catalan

La visibilité de la langue catalane dans la communication de campagne préalable aux élections municipales de Perpignan est certaine, bien qu’à des degrés variés, chez les candidats Jean-Paul Alduy (UMP), Jacqueline Amiel-Donat (PS), Raymond Faura (Liste centriste et citoyenne), François Rivière (divers droite soutenu par le Mouvement pour la France) et, prévisiblement, Enric Vilanova (ERC – Gauche Républicaine de Catalogne). Sur ce registre, le Mouvement Démocrate de Perpignan s’exprime par la voix de sa représentante, Clotilde Ripoull, numéro 2 de la liste « Union pour Perpignan », vice-présidente du parti centriste dans les Pyrénées-Orientales. Cette-ci rappelait hier « En 2008, les langues régionales ont été inscrites dans la Constitution » mais notait que « l’encombrement parlementaire » renvoie à « 2010 au plus tôt » l’application de cette reconnaissance légale, en accord avec des décisions « au cœur de notre identité ». Preuve que la langue catalane est devenue un appoint crucial dans la bataille électorale, Mme Ripoull rappelle aussi que le président du Modem, François Bayrou, Ministre de l’Education Nationale en 1990, a « sauvé » les écoles pratiquant l’immersion en langues régionales, telles La Bressola, en Pays Catalan, dès lors régularisée par l’Etat, et l’école perpignanaise Arrels, intégrée au système d’enseignement public.

Partager

Icona de pantalla completa