Sans surprise, le candidat divers très droite François Rivière, fort de 7,79% au premier tour, soit 2700 voix, aux élections municipales de Perpignan, soutient à titre personnel l’ex-maire Jean-Paul Alduy au second tour. A 45 ans, le Languedocien, dont l’image de parachuté, au printemps, s’est rapidement transformée en velléitaire à la succession de M. Alduy, tout récemment déclaré « passeur de générations », affirme ce mardi soir son soutien « sans aucune réserve » à M. Alduy, qu’il ne nomme pourtant pas, mais désigne simplement par « la liste UMP », dont la victoire, qui paraît inéluctable, situe M. Rivière au rang de supporter critique du vainqueur supposé. En dehors des considérations d’étiquettes, ce « canard en plastique », comme le nomme le candidat du Front National, Louis Aliot, en désignation d’un leurre posé par l’UMP pour barrer l’accès de l’extrême droite au second tour, semble diverger de Jean-Paul Alduy sur la stratégie économique de Perpignan, qu’il considère devoir être davantage menée en direction de la France que de la Catalogne. M. Rivière, désormais installé dans la ville, affirme vouloir, à la rentrée de septembre 2009, vouloir « travailler (…) aux côtés de la droite départementale » pour « bâtir ensemble un Nouveau Perpignan ».