La Clau
Perpignan municipales : le dissident PS Codognès se maintient au second tour

Dans sa logique « Voter Jean Codognès au premier tour, c’est vote Jean Codognès au second tour », le candidat divers gauche-Modem-Les Verts ne se retire pas et part au second tour des élections municipales de Perpignan, selon ses déclarations, ce lundi en début d’après-midi. Crédité de 14,19% au premier tour, l’avocat exclu du PS en février 2008, justement pour s’obstiner à refuser l’union aux municipales avec la PS régulière Jacqueline Amiel-Donat, dès le premier tour, reste fidèle à sa conduite et ignore le porte-parole du Parti Socialiste, Benoît Hamon, qui indiquait ce matin que « le temps du rassemblement est venu » à Perpignan. Risquant de subir les reproches du PS pour avoir offert sur un plateau sa victoire à l’ex-maire Jean-Paul Alduy, soutenu par l’UMP, M. Codognès souhaite poursuivre la bataille des idées, en repartant sous son propre nom en 2014, lors de la prochaine consultation, en suivant une ligne « anti-clans », renvoyant dos-à-dos les candidats Alduy et Amiel-Donat, qu’il considère interchangeables en termes de pratique politique. Ce lundi, le candidat du Front National, Louis Aliot, crédité de 9,42%, avouait ne pas voir d’un mauvais œil un repli de ses électeurs sur le candidat Codognès, créant une nouvelle surprise dans le cadre d’une élection qui n’a pas encore tout dit en matière de combinaisons excentriques.

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