La Clau
Perpignan municipales : le candidat Codognès espère une surprise

Le retour aux urnes de Perpignan, ce dimanche 21 juin, obéit à une arithmétique communément admise malgré le caractère incertain des sondages. Par deux fois, le 12 mai puis le 16 juin, l’institut IFOP, sollicité par le journal L’Indépendant, a placé le maire sortant, Jean-Paul Alduy, autour de 35% au premier tour. En admettant cette prophétie, l’issue de ce premier tour indiquera si la possibilité est viable, à la condition d’une stratégie dépassionnée, de battre M. Alduy, soutenu par l’UMP, le Parti Radical, Unitat Catalana et La Gauche Moderne. Alors que le candidat divers gauche-Modem-Les Verts, Jean Codognès, conclut une campagne redoutable de douceur toute puissante qui le crédibilise en tant que justicier « anti-clans », sa rivale Jacqueline Amiel-Donat, tête de liste PS-PC-MRC-CDC-PRG, a misé ces 15 derniers jours sur des soutiens extérieurs, dont la profusion semble venir combler un étrange manque, qui prêterait à déceler une inquiétude de la part des nombreux appareils politiques engagés autour d’elle. Deux stratégies, deux esprits, pour une union hypothétique de second tour, éventuellement payante pour le duo, mais refusée par Jean Codognès, qui vise, pour l’heure, la position de numéro 2 du scrutin.

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