Dans le cadre de la reconquête de la Ville de Perpignan, l’ex-maire UMP Jean-Paul Alduy, qui négocie aujourd’hui à Paris le soutien du parti présidentiel et le retrait de son rival interne, le parachuté François Rivière, s’est fait l’apôtre du « changement », ce matin lors d’un forum de presse France Bleu Roussillon-L’Indépendant-France 3. Pariant sur une « nouvelle équipe », le candidat affirme aborder « l’acte le plus important » de sa carrière, entamée en 1992 par une élection au conseil général des Pyrénées-Orientales précédant une première victoire aux municipales de Perpignan en juin 1993. Aux antipodes des anciens projets de normalisation de la ville au sein du réseau européen, M. Alduy, qui avoue ne pas « avoir assez répondu » aux attentes, visera ainsi davantage « la sécurité, la propreté et les équipements de proximité ». Rompu à l’exercice du « changement », par un premier mea culpa familial au nom de la politique de son père Paul Alduy, en 1993, Jean-Paul Alduy mise ainsi sur un projet dont lui seul sera l’élément de continuité, et promet une équipe dans laquelle il y aura son « successeur ». Par cette candidature de mutation, Perpignan est désormais pleinement en campagne, pour des élections prévues courant juin.
