La Clau
Perpignan municipales : Cresta et les anti-Bourquin

La tête de liste socialiste aux élections municipales de Perpignan, Jacques Cresta, investit tribunes et inaugurations, à un rythme soutenu, après avoir consacré le printemps à de nombreuses visites à caractère économique. Présent dans le quartier du Vernet, le 21 septembre en milieu d’après-midi pour l’anniversaire des 10 ans de la Maison départementale des Sports, le candidat à la mairie était ensuite dans la commune de Canohès, pour l’ouverture du nouvel Hôtel de Ville, aux côtés du maire PS et conseiller général de Perpignan, Jean-Louis Chambon. Cette mécanique accompagnée d’une longue liste d’étapes assoit un candidat, fidèle aux indications du président de la région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, face à une menace de dispersion électorale.

Le rapport à Christian Bourquin, point commun des trois candidats

Notre information du 17 septembre, selon laquelle la candidate malheureuse à la primaire PS perpignanaise, Jacqueline Amiel-Donat, ferait cavalier seul aux municipales, se confirme tout en s’adjoignant un degré supplémentaire. Désormais, l’avocat Jean Codognès, membre d’Europe Ecologie Les verts, annonce la présence de Mme Amiel-Donat en deuxième place sur une liste qu’il mènera, éventuellement aux côtés du Parti de Gauche, en dehors du label Front de Gauche partagé avec le Parti Communiste, lui-même soutien déclaré du candidat Cresta. Le Mouvement Républicain et Citoyen, convoité par les deux parties, réserve sa position pour plus tard, face au choix de la gauche régulière, ou celui de la gauche anti-Bourquin. Car la figure de l’ancien président du Conseil général et actuel secrétaire de la section PS de Perpignan, mais surtout la nature de ses rapports avec les trois intéressés, produisent la discorde.

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