La Clau
Perpignan municipales : Cresta entre en campagne

La tête de liste socialiste aux élections municipales de Perpignan, Jacques Cresta, entre en campagne après avoir été choisi pour ce rôle, le 28 juin, par les adhérents de la ville. Elu député des Pyrénées-Orientales en juin 2012, le candidat mise sur 40 % d’habitants estimant qu’il « ferait un bon maire ». Encouragé par ce pourcentage estimé au mois d’avril par l’institut IFOP pour les Journaux du Midi, l’homme de confiance du président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, a envoyé une première salve, le 9 juillet. Par communiqué, Jacques Cresta a souhaité la célébration du centenaire de la naissance de Charles Trénet, en précisant que « la Ville de Perpignan et ses élus n’ont jamais manifesté un quelconque intérêt pour ce personnage ». Le Fou chantant ayant effectué ses classes artistiques dans la capitale du Roussillon, le postulant au fauteuil de maire a recommandé d’en utiliser la mémoire « comme force économique », avant d’estimer qu’il est « plus simple de construire un archipel -eu égard au Théâtre de l’Archipel, voulu par le maire de 1993 à 2009, Jean-Paul Alduy- que de rendre hommage aux personnalités marquantes de notre cité ». Mais la difficulté de ce projet est que le public associe peu le père du swing français à Perpignan, où il a pourtant vécu à partir de 1922, avant de partir pour Berlin en 1928. En 2006, la mairie a retracé cette partie du parcours de Charles Trénet dans une exposition et un ouvrage, intitulés « Perpignan au temps des Bausil« .

Métaphore désobligeante envers le maire, Jean-Marc Pujol

En réponse au parlementaire, le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, a rappelé l’existence de l’Auditorium Charles Trénet du Palais des congrès, avant une nouvelle intervention transmise le 10 juillet. Jacques Cresta juge cet hommage insuffisant et défend l’idée d’attirer un « plus large public » dans le centre ville, autour du symbole de l’auteur de La mer. Il termine sur une image indélicate envers le premier magistrat : « A chacun son approche culturelle de la ville. Comme l’indique le proverbe chinois : le sage montre la lune, l’idiot regarde son doigt ».

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