La Clau
Perpignan : l’UMP du Conseil général croit au TGV vers Montpellier

Le remisage du chantier d’aménagement de la Ligne à Grande Vitesse Perpignan-Montpellier ne désespère pas certaines personnalités politiques, dont le président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, qui perçoit même du « positif à confirmer« . Selon autre autre point de vue, une motion présentée le 22 juillet par le groupe UMP du Conseil général des Pyrénées-Orientales, en séance publique, soutient encore le projet. Les sept élus de la minorité départementale, qui dénoncent une « attitude attentiste, suiveuse et par trop silencieuse de la Présidente du Conseil général, Hermeline Malherbe-Laurent », rappellent que le projet reporté « s’inscrit dans le programme européen de lignes à grande vitesse maillant l’ensemble du territoire de l’Union, dont l’axe Nord-Sud de Séville à Amsterdam ». Ils informent du risque de perdre « définitivement » les financements européens prévus pour ce « type d’investissements structurants au sein de l’Union Européenne, pour la période 2014-2020 ».

Le TGV Perpignan-Montpellier, une question se sécurité

Estimant que la France s’est engagée à ce titre envers l’Espagne, le groupe d’élus représentant le centre et la droite départementaux, qui annonçait dès le mois de mai le report de ce tronçon « aux calendes grecques« , évoque aussi la vétusté du réseau actuel séparant Perpignan de Montpellier, qu’il rapproche du drame récent de Brétigny-sur-Orge. Il proposera au Conseil général des Pyrénées-Orientales d’appeler le gouvernement à « reconsidérer sa position » au sujet d’une ligne « indispensable tant au développement de notre territoire qu’à la sécurité des voyageurs ».

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