Le journaliste Eric Zemmour, dont l’émission « Ça se dispute » disparaîtra de la chaîne I-TELE en janvier 2015, est soutenu par le Front National de la Jeunesse des Pyrénées-Orientales (FNJ 66). L’éviction du polémiste fait suite à ses propos tenus le 30 octobre dans le journal italien Corriere della Sera au sujet des musulmans de France, qui « vivent entre eux, dans les périphéries » alors que « les Français ont été obligés de s’en aller ». Il insinue un déplacement de population en prenant exemple sur l’exil des pieds-noirs, insoupçonné avant 1962, et celui, après la Seconde guerre mondiale de « 5 ou 6 millions d’Allemands » vivant en Europe centrale et orientale.
Samedi 20 décembre, Marine Le Pen, présidente du Front National, dénonçait une « censure détestable » et son vice-président, Louis Aliot, invitait les téléspectateurs à cesser de regarder iTELE. Sur leurs pas, le FNJ, à Perpignan, a exprimé dimanche 21 décembre un « soutien univoque à Eric Zemmour, victime de la doxa bien-pensante et de la censure orwellienne ». Il estime que la chaîne « et invite les « gens soucieux de garantir les libertés fondamentales de ne plus faire de cette chaîne une source d’information objective ». Précédemment, le 12 décembre, le FNJ 66 avait soutenu Florian Philippot, vice-président du Front National, après que le magazine people Closer publie des photos révélant son homosexualité. Le 21 décembre, la chaîne Paris Première a fait savoir qu’elle maintenait Eric Zemmour sur son antenne, dans l’émission « Zemmour et Naulleau« , au nom « de la liberté d’expression ».
