La Clau
Perpignan: Le PS condamne l’alliance du PS-bis avec la « droite »

Sans confrontation d’idées, l’aspect technique des élections régionales accapare l’actualité, avec pour ce mardi la colère du « canal historique » du Parti Socialiste des Pyrénées-Orientales, dont le secrétaire fédéral, Jacques Cresta, fidèle à Georges Frêche, s’est étonné que le PS-bis soit l’allié d’un « parti de droite ». En effet, la liste de l’opposante n°1 au maire de Perpignan, Jacqueline Amiel-Donat, comporte quatre membres de Convergence Démocratique de Catalogne, soit un tiers des effectifs, dont deux ex-PS, membres de la même famille. Pour M. Cresta, cette présence de l’ennemi du Gouvernement socialiste catalan, à Barcelone, inquiète « toute la gauche départementale ». Cette prise de position fait l’impasse sur un préalable, le parti CDC, refoulé par Europe Ecologie, l’UMP et le Modem pour une alliance, étant déjà partenaire du PS à la mairie de Perpignan et du Parti Communiste à la mairie d’Elne. Cette semaine, la liste officielle PS en Pays Catalan investit d’ailleurs les locaux de CDC à Perpignan, avec le slogan populiste « Fiers d’être catalans / L’avenir du Languedoc Roussillon », bien que CDC prône la séparation du Languedoc et du Roussillon. Cette aventure inquiète une partie de l’exécutif barcelonais de CDC, otage de Perpignan pour des raisons obscures.

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