Le quatrième pont de Perpignan, inauguré fin 2009 dans la logigue de la stratégie 2020 de l’ancien maire Jean-Paul Alduy, énerve le Parti Communiste de Perpignan. Ce samedi, le PCF a insisté sur l’expérimentation menée au carrefour sud du pont, le 20 juillet, consistant en l’aménagement d’un rond-point provisoire en remplacement de feux de signalisation. Jugeant « il était urgent de réagir », le parti présage que l’ouvrage multipliera « par deux ou par trois » les « bouchons » et les « pollutions » lorsque le boulevard de contournement de Perpignan par le nord-est sera terminé. Car le quatrième pont, choisi « unilatéralement par Jean-Paul Alduy », précise le PCF, recevra un surplus de véhicules « bloqués par l’engorgement du pont Sauvy », situé plus à l’Est, tandis que « tout un quartier » sera « asphyxié ». Pour conclure cet assaut routier, le PCF propose la création d’un « vrai service public » de transport, doté d’un « réel plan de circulation », incluant un tramway électrique desservant tous les quartiers de Perpignan et de son Agglomération. Les communistes rappellent que le programme des municipales de 2008, pacté avec la socialiste Jacqueline Amiel-Donat, prévoyait ce projet.
