La Clau
Perpignan: le mari de la présidente préfère Romain Grau

Une nouveau soutien se signale pour les élections municipales de Perpignan, auxquelles participera Louis Aliot, ancien vice-président du Front National. En effet, Vincent Malherbe, époux de la présidente socialiste du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, Hermeline Malherbe, signe une tribune, à consulter ici en intégralité, dans laquelle il avertit : «Perpignan est une ville sale (…) triste (…) la délinquance est plus importante quand votre environnement est triste et sale ». Cette déclaration du 29 novembre évoque une ville que «se meurt à force de développer des centres commerciaux en périphérie». Le colistier socialiste aux élections régionales de 2015, ancien membre du mouvement “Respirer”, qui a émergé à la rentrée, évoque un « matraquage financier du stationnement » et une absence de concertation. Il ajoute que « Perpignan est une ville pauvre, plus d’un tiers de sa population vit sous le seuil de pauvreté » et croit savoir que les agents d’extrême droite « jouent avec les rancœurs pour faire de la politique ». Le natif de Bretagne, qui signe de la mention “Citoyen perpignanais”, affirme en conclusion que «seuls les démocrates de gauche, de droite, peuvent changer notre ville».

Une « grande union au-delà des clivages habituels »

Dans une réponse communiquée le 10 décembre, Romain Grau, à la tête d’un large rassemblement centriste, salue « l’initiative très positive de Vincent Malherbe ». Il se déclare « aussi convaincu qu’il convient de dépasser les clivages habituels et de nous réunir largement en fonction de ce qui nous rapproche et nous rassemble ». Le député candidat estime que Perpignan exige une « nouvelle ambition (…) pour éviter l’extrême droite ou la droite extrême ». Cette réunion de « tous les démocrates et les progressistes » devrait viser autant l’économie que la sécurité, la société l’éducation, des «transports gratuits» et «une baisse du prix de l’eau». Pour la « renaissance » de la ville, l’ex-1er adjoint du maire Jean-Marc Pujol défend une « grande union (…) incluant des profils de gauche, de droite et d’autres « qui n’ont jamais fait de Politique et qui viennent de la société civile ».

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