A l’aise sur le thème de la sécurité, le Front National s’est exprimé ce 4 septembre sur le climat de rentrée, qu’il estime être « inquiétant au sein d’un Etat de droit déliquescent !« . Dans un communiqué transmis par son candidat aux élections municipales de Perpignan, Louis Aliot, le parti de Marine Le Pen inclut l’actualité de la prison de Prison de Perpignan dans un faisceau de faits constituant une « situation désastreuse qui frappe la sécurité publique ». Il cite la police, dont les prochains « sondages de satisfaction sur la sécurité » vont « alimenter le climat de suspicion permanente qui pèse sur nos forces de l’ordre ».
Discrédit jeté sur les députés des Pyrénées-Orientales
Tout en affirmant que bientôt « le voyou pourra mieux se défendre que les victimes », le FN souhaite « alerter l’opinion » et non pas les députés des Pyrénées-Orientales, Pierre Aylagas, Jacques Cresta, Ségolène Neuville et Fernand Siré, qu’il juge « responsables de cette situation », dans le cadre général d’un « laxisme d’Etat ». Peu avare en coups de poing verbaux, la formation d’extrême-droite conclut : « Nous sommes les seuls à avoir le courage de dire la vérité, d’avancer des évidences et d’avoir la volonté réelle de résoudre ce problème dans le cadre des Lois de la République ».
