La Clau
Perpignan : le conseiller municipal Olivier Amiel défend le « logiciel républicain »

Le conseiller municipal de Perpignan Olivier Amiel, parmi les rares patriotes français de gauche assumés en tant que tels en Roussillon, participait ce dimanche 16 décembre au sixième Congrès du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) fondé par Jean-Pierre Chevènement. Le jeune universitaire, secrétaire départemental du parti dans les Pyrénées-Orientales, leader de cette même formation pour la région Languedoc-Roussillon et responsable national de sa commission de la Culture, en a profité pour réaffirmer par communiqué son positionnement particulier sur l’échiquier politique. Soulignant que le « logiciel républicain » reste efficace au sujet de « l’Europe, la politique étrangère, l’éducation, ou la politique industrielle », le jeune juriste « un peu punk à chiens », comme le signale la carte de visite de son compte Twitter, a implicitement domestiqué l’Union européenne, en la distinguant de l’étranger. Défendant une « boussole républicaine pour la gauche et pour la France », Olivier Amiel s’est affiché aux côtés du député Jean-Luc Laurent, président du parti, qui s’est démarqué du Parti Socialiste en annonçant, le 12 décembre, que les trois députés MRC à l’Assemblée nationale ne voteraient pas le projet relatif au droit de vote des étrangers aux élections non-nationales.

Le congrès, auquel participait également Atika El Bourimi , candidate du MRC aux dernières élections législatives en Pays Catalan, s’est terminé en présence d’invités du Parti socialiste, d’Europe Écologie Les Verts, du Parti radical de gauche et du Parti communiste français.

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