La Clau
Perpignan : le Conseil Général intervient dans les élections municipales

A Perpignan, le quatrième pont sur le fleuve de la Têt, livré cet automne dans le cadre du changement d’échelle de la ville voulu par l’ex-maire UMP Jean-Paul Alduy, fait l’objet d’une vive critique du Conseil Général des Pyrénées-Orientales. Dénonçant le remplacement d’un rond-point par un feu tricolore à la jonction de la voie sur berge et de l’avenue des coquelicots, sur la rive droite de la Têt, mercredi, le Département voit une « perte considérable de fluidité de la circulation » sur l’axe Ille-sur-Têt/Canet, de 30km, quotidiennement emprunté par 47.000 véhicules. Dans une attaque en règle contre la politique de M. Alduy, le socialiste Christian Bourquin, président du Conseil Général et soutien de la candidate aux élections municipales, Jacqueline Amiel-Donat, également PS, pointe du doigt un « manque de cohérence du plan de circulation » et entre sans détour dans la campagne électorale : « avec le changement de municipalité (…) d’autres perspectives pourront voir le jour ». Mardi, le même pont inspirait la liste de centre-gauche Union pour Perpignan, qui désignait un « monstrueux ouvrage en béton (…) emprunté par 25.000 véhicules par jour », pour une « asphyxie totale du centre ville et des quartiers de part et d’autre de l’ouvrage ».

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