La Clau
Perpignan. L’Alternative suspecte Aliot de communautarisme

La liste d’opposition “L’Alternative”, battue au premier tour des élections municipales de Perpignan, espère exister au fil des six années composant le mandat du maire, Louis Aliot, mais à l’extérieur de l’hôtel de Ville, faute de représentation élective. Son dernier communiqué, en date de ce lundi 7 juin, s’en prend à la communication de l’exécutif perpignanais visant à la “dédiabolisation d’un parti enraciné dans les thèses de l’extrême droite”.

L’Alternative ose évoquer le thème des lobbies et des communautarismes, en argumentant que la majorité municipale déploie une stratégie de normalisation “donnant des gages à la communauté juive, aux LGBT, aux Arméniens”, à coups de commémorations et inaugurations. Il est aconnu, à Perpignan, que le saucissonnage de la population en catégories a été le fait, pendant 60 ans, des municipalités dirigées par Paul Alduy, Jean-Paul Alduy et Jean-Marc Pujol, s’employant tour à tout à capter les clientèles électorales pied-noir, puis gitane, puis catalane de souche et enfin musulmane et homo, au travers de mécanismes préférentiels et éventuelles prébendes.

Pour l’Alternative, cette méthode perdure, en vertu de la “propagande”. La récente distribution de roses aux commerçants pour la fête des mères illustre une communautarisation poussée, à laquelle le groupe d’opposants oppose la “transparence et la concertation”.

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