La Clau
Perpignan : Jean-François Copé lance Jean-Marc Pujol

Perpignan était la ville choisie par le président de l’UMP, Jean-François Copé, pour lancer officiellement la campagne des élections municipales au nom de sa formation, ce mercredi 16 octobre. Entouré du maire, Jean-Marc Pujol, du président et du secrétaire de la fédération UMP des Pyrénées-Orientales, François Calvet et Daniel Mach, le rival de François Fillon a insisté sur le schéma électoral perpignanais, dans lequel intervient Louis Aliot, compagnon de Marine Le Pen. Selon lui, il convient pour son parti de « repousser très loin le Front National », en employant la « fermeté » et en évitant « l’eau tiède ». Un vote massif pour M. Pujol et l’ensemble des autres candidats UMP permettrait de « dire stop à François Hollande », tandis qu’un maire Front National placerait la ville, sur laquelle l’invité s’est attardé, en situation de « déshérence, à l’image de Toulon ».

Pas d’alliance avec le FN, mais un groupe de travail

Jean-François Copé, qui a rempli le satellite du Palais des expositions de Perpignan, a réfuté toute idée d’alliance avec le parti bleu marine, tout en pointant une « société de l’impunité », illustrée par un déficit « d’autorité » du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Déclarant un besoin d’être « très ferme sur la question de l’immigration », le président du principal parti de droite a été applaudi par une assemblée de 1850 personnes, composée de notables présences de maires, parlementaires et anciens parlementaires UMP, mais encore d’élus de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI). En marge, mais avec une incidence très particulière pour la capitale du Pays Catalan, le Bureau Politique de l’UMP a annoncé ce même mercredi 16 octobre, à Paris, la mise en place d’un groupe de travail consacré à identifier les raisons de la montée du Front national, dans le but de définir une ligne de conduite propre.

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