Les villes de Perpignan et Figueres ont signé lundi un accord de partenariat sur le développement durable. Le texte, sous forme de convention-cadre, permet à trois institutions, c’est à dire aux deux mairies, auxquelles s’ajoute l’agglomération Perpignan Méditerranée (PMCA), d’oeuvrer ensemble selon un programme d’actions coordonnées, sous l’ombrelle européenne. Parmi les domaines d’action visés figurent les énergies renouvelables, l’agencement paysager et les poumons verts, les transports, notamment en commun, et les parcs technologiques. Cette accord devrait également comporter une incidence sur les 35 autres municipalités, en dehors de Perpignan, qui composent l’agglomération du Roussillon. Lors de la présentation de cette convention, signée au siège de PMCA, le maire de Figueres, Santi Vila, a tenu a montré son intérêt à « unir les efforts » par dessus le massif des Albères, à travers un projet « puissant », à même d’accompagner l’émergence d’un « territoire transfrontalier durable ». Pour sa part, le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, a souligné la nécessité de « penser aux générations futures, en se concentrant sur l’économie durable », comme « nouvelle source de richesses ». Sur un proche credo, le président de l’Agglomération Perpignan-Méditerranée, Jean-Paul Alduy, a insisté à vouloir « surpasser la frontière » et « générer une économie transfrontalière, favorisée par un cadre général, comme celui du développement durable », qui, selon sa conviction, « deviendra une réalité, tôt ou tard ». Pour accompagner cette première étape, un comité de suivi et un groupe de travail ont été mis en place, dans le but d’organiser des actions conjointes, recevables par les dispositifs d’aide financière prévus par l’Union Européenne.
