Le contrôle d’assiduité des élus à l’Assemblée nationale ou au Parlement européen est permanent, mais cette évaluation est discrète dans les assemblées départementales. Pour rompre avec cette habitude, la station France Bleu Roussillon a vérifié l’intégralité des feuilles de présence du Conseil général des Pyrénées-Orientales pour la période comprise entre 2011 et 2014. Cette synthèse publiée le 9 mars porte sur 28 sessions et un ensemble de 31 conseillers généraux. Les seuls élèves exemplaires, présents à toutes les séances, sont Pierre Estève, Martine Rolland et la présidente de l’assemblée départementale, Hermeline Malherbe. Ces trois membres du Parti Socialiste sont suivis du communiste Jean-Louis Alvarez, du PS Marcel Mateu et de l’UMP Mauricette Fabre, tous absents une fois. Jean Rigual, président du groupe d’opposition UMP, et le PS Louis Caseilles, n’ont pas pas été présent à deux occasions.
Le milieu du tableau revient à la secrétaire d’Etat Ségolène Neuville, titulaire de 6 absences, et au Modem-PS José Puis, absent 7 fois, mais les mauvais élèves ne distinguent pas la droite ou la gauche. Les PS Alexandre Raynal et Jean-Jacques Lopez, le PC Guy Cassoly et le sans étiquette Guy Ilary ont littéralement séché 9 sessions. Les plus mauvaises performances sont celles du PC Jean Vila et de l’UMP Jean-Claude Torrens, qui ont déserté les bancs de l’hôtel du département pas moins de 10 et 11 fois respectivement, soit 35,7 % et 39,2 % du temps.
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