La Clau
Perpignan demande sa Zone de Sécurité Prioritaire

Les Zones de Sécurité prioritaire (ZSP), promesse de campagne de François Hollande, sont lancées depuis le 11 septembre, avec un premier exemple à Saint-Ouen, dans le département de la Seine-Saint-Denis. Par ce principe, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, prévoit de défendre une « action de sécurité renforcée sur les territoires bien ciblés, caractérisés par une délinquance enracinée et de fortes attentes » de la population. Mais alors qu’un total 24 villes seront concernées avant la fin 2012, Perpignan est absente de la liste. Le maire, Jean-Marc Pujol, souhaite rendre sa ville éligible à la prochaine vague d’admission de zones, soit une cinquantaine en 2013.Pour ce faire, le premier magistrat, membre de l’UMP, a saisi sur ce sujet le député UMP des Pyrénées-Orientales Fernand Siré, le 3 septembre. Dans sa réponse, adressée le 5 septembre et communiquée le 17 septembre, le parlementaire déclare avoir été « surpris de constater que pour la région Languedoc Roussillon, seulement quatre communes de petite taille aient été choisies comme zone prioritaire ». Il s’agit des villes de Vauvert et Saint-Gilles, dans le département du Gard, ajoutées à Lunel et Mauguio, dans l’Hérault.

Une Zone de sécurité justifiée par les émeutes de 2005

M. Siré, qui estime « aberrant » que le Pays Catalan n’ait été retenu, insiste sur la politique perpignanaise, développée par l’ancien maire, Jean-Paul Alduy, puis relayée par M. Pujol, concernant à renforcer la sécurité publique par des « dispositifs de vidéo-protection et une augmentation des effectifs de police municipale« . Rappelant les « émeutes de 2005« , qui illustrent la « précarité de la situation » perpignanaise, le député justifie un besoin de ZSP, car ce dispositif permettrait une « présence accrue des effectifs de police, couplée à de nouveaux moyens techniques », l’ensemble pouvant « accompagner votre juste politique afin de préserver la sécurité de tous ». Fernand Siré annonce enfin son intention de solliciter le ministre de l’Intérieur afin de le convaincre d’un classement de Perpignan en zone prioritaire et d’obtenir ces nouveaux moyens.

Partager

Icona de pantalla completa