La victoire de l’USAP face à Biarritz, sur un résultat de 48 à 15, ce dimanche 8 février, s’est illustrée parallèlement par des dégradations matérielles. Des agissements malveillants ont été observés aux abords du Stade Aimé Giral de Perpignan, selon une habitude passagère. En octobre 2013, une précédente vague de mauvaises actions avait entraîné la réaction du président du club, François Rivière. Dans une lettre ouverte, celui-ci affichait sa volonté « d’améliorer la sécurité » et affirmait « nous faisons tout notre possible auprès des services de police (…) afin que cela ne se reproduise plus ».
Les derniers événements font réagir la fédération du mouvement Debout la France dans les Pyrénées-Orientales. Dans un communiqué, son responsable, Sébastien Ménard, évoque l’actualité récente du Pays Catalan : « Saint-Jacques n’est pas un ghetto, et le Vernet c’est Disneyland ». Le stade étant implanté dans le quartier Nord du Vernet, l’approche des élections départementales rendrait « passifs » la « mairie et les pouvoirs publics », selon ce jeune soutien de Nicolas Dupont-Aignan, qui ne cite personne mais indique « ils ont besoin de voix pour être élus ou réélus ». Selon lui, il serait simple de mobiliser des policiers nationaux et municipaux pour « dissuader les jeunes de passer à l’acte » contre les biens des supporters de l’USAP, qui « ne sont pas responsables des problèmes économiques et sociaux du quartier voisin ».