La Clau
Perpignan : Alduy voit de la « démagogie populiste » chez Amiel-Donat

Le 1er mai, la conseillère municipale socialiste de Perpignan, Jacqueline Amiel-Donat, questionnait le nombre important de vice-présidents de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA). Dans un courrier, la chef de l’opposition en appelait au respect de la loi, car « depuis le 1er janvier 2011, date de prise d’effet de ce nouvel établissement public de coopération intercommunale, 42 vice présidents ont été désignés, là où la loi en limite le nombre à 15 ». Elle citait un « surnombre illégal » de 27 sièges et évaluait à 560.000 euros le montant annuel des indemnités dédiées. Dans une réponse du 17 mai, le président de PMCA et premier adjoint de la mairie, Jean-Paul Alduy, affirme à Mme Amiel-Donat « vous contestez une décision de M. Le Préfet des Pyrénées-Orientales » et lui précise s’être ainsi « trompée de destinataire » en argumentant que le représentant de l’Etat en Pays Catalan est le bon interlocuteur.

« Petites polémiques et démagogie populiste »

M. Alduy profite de l’occasion pour défendre la forte représentation des 36 mairies dans la gouvernance de l’Agglomération, qui permet à chaque ville ou village d’être entendu, choix qu’il « assume totalement », à l’égal des « maires de droite, du centre et de gauche », dont il salue le « dévouement ». Selon lui, l’intercommunalité n’est pas une « super mairie qui effacerait la responsabilité des maires » mais doit « respecter chacune des 36 communes et chaque maire dans leur diversité« . Le maire de Perpignan de 1993 à 2009 précise que PMCA investit 106 millions d’euros dans un véritable plan local de relance en 2013 et permet le maintien de « 2.500 emplois » sur son territoire, tout en balayant les « petites polémiques ou la démagogie populiste », dans un contexte de crise qui impose d’autres priorités, notamment celle de la « bataille de l’emploi ».

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