En marge des postures ponctuelles qui résument la politique des Pyrénées-Orientales, l’histoire économique du territoire vaut une analyse au club Perpignan 2020. La composante centriste de la future liste du maire sortant, Jean-Marc Pujol, aux municipales de 2014, cite dans un communiqué du 24 septembre plusieurs exemples de réussites venant à démontrer que le tourisme, au départ un « moyen de subsistance », cache des activités productives. La société Firebots de Saint-Cyprien, en « confiance directe avec Google », le constructeur de portails « leader français » KSM d’Argelès-sur-mer, côtoient les boissons Milles, connues depuis 1928, les chocolats Cémoi et l’épopée des apéritifs de Thuir, dont « 36 millions de bouteilles de Byrrh » ont été vendues dans le monde en 1935 « sans Internet ni lignes aériennes ».

La qualité des élus, liée au succès économique

Pour appuyer son argumentaire selon lequel une « envie économique se renouvelle », le cercle de réflexion de l’avocat Romain Grau évoque un « malicieux manque d’habitude au succès, introduit au siècle dernier ». Il impute une partie des déboires économiques du Pays Catalan à la psychologie et au manque de confiance en soi, qu’il confronte à la figure de Jules Pams. Dans une configuration inimaginable de nos jours, ce radical Catalan « ami de Georges Clemenceau » a en effet réussi sa candidature à l’élection présidentielle de 1913, un fait historique rappelé par Perpignan 2020 à l’occasion de son centenaire. Les évolutions vécues depuis, alors que « l’Etat n’est que Communication », appelleraient des « solutions territoriales », car le repère fourni par l’année 1913 signale une « puissante histoire économique », selon le club, qui relie la santé économique des Pyrénées-Orientales au poids national de leurs élus.

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