La Clau
Oui au Pays Catalan vise 50 communes aux municipales de 2020

La force politique Oui au Pays Catalan (OPC) souhaite élargir son assise dans les Pyrénées-Orientales, trois ans après sa fondation et après une percée aux élections législatives de 2017. Le parti politique récipiendaire de 10,69% aux élections européennes, avec sa candidate perpignanaise Amélie Cervello, ex-athlète de haut niveau, a fait équipe avec Europe Ecologie-Les Verts, au travers du label «Régions et Peuples Solidaires». Mais il reste centriste, un pied à gauche et l’autre à droite, pour défendre un pouvoir fort à Perpignan. Dans l’optique des municipales de 2020, il lance son « Casting pour le Pays Catalan », pour attirer de nouvelles têtes. Grâce Internet, cette démarche identique à celle de la réunion des «marcheurs» de la République en Marche lancée par Emmanuel Macron, appelle les citoyens : « pour changer le visage politique de notre terre catalane, nous avons donc besoin de personnes prêtes à s’engager, à se lever pour la défendre », nous indique le parti.

Un projet économique, environnemental, identitaire

Cette campagne d’identification de relais d’opinion vise « toutes les bonnes volontés qui désirent pousser notre pays dans le bon chemin », précisent les dirigeants d’OPC. Aux municipales de mars 2020, ceux-ci souhaitent présenter des candidats à Perpignan, Cabestany, Saint-Estève, Saint-Cyprien, Céret, Prades, Collioure, parmi une cinquantaine de municipalités. Dans la plupart de cas, il s’agira de candidatures de coalitions. Le but affiché est « une économie forte, le respect de notre environnement, la lutte contre le gaspillage d’argent public, l’urbanisme, le combat contre la précarité sociale, la protection et le développement de notre langue, de notre culture et de notre identité millénaire c’est-à-dire l’intérêt public du Pays Catalan ».

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