A l’occasion des élections « générales » espagnoles de ce dimanche 28 avril, le candidat de la Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), Oriol Junqueras, reste inflexible malgré son incarcération. Le leader souverainiste de gauche, détenu à Soto del real, dans la région de Madrid, est tête de liste de son parti. En conférence de presse depuis la prison, il a estimé « je crois que l’indépendance est inévitable », le 19 avril. En analyste la situation de la société sud-catalane, a il considéré que l’indépendantisme « est et doit être pluriel ». Questionné sur la Catalogne qu’il imagine dans 10 ans, Oriol Junqueras voit un « Etat indépendant au sein de l’Europe ».
«Un territoire socialement juste»
Mis en prison pour avoir co-organisé le référendum du 1er octobre 2017, démocratique par nature, le représentant des progressistes favorables à une République catalane s’estime en « prison préventive et abusive » car « les innocents ne doivent pas être en prison ». Fédéraliste européen déclaré, Oriol Junqueras observe le processus vers une éventuelle émancipation catalane en mode optimiste. Il y ajoute une approche protectrice et non pas identitaire, en appelant de ses voeux un territoire «prospère et socialement juste, qui fournisse une réponse aux exigences de ses citoyens ».