La Clau
Nouvelles révélations sur la corruption politique en Catalogne du Sud

Le tremblement de terre de mardi, lorsque la Guardia Civil a investi plusieurs mairies et entreprises de la région de Barcelone dans le cadre de l’opération « Prétoria » menée par le juge Garzón et liée au blanchiment d’argent dans des paradis fiscaux autour de la banque BBVA-Privanza, prend de l’ampleur. Ce mercredi, une neuvième personne mise en cause, l’entrepreneur madrilène Manuel Carrillo, a été arrêtée, tandis qu’étaient révélées des irrégularités dans l’obtention de marchés publics de la ville socialiste de Santa Coloma de Gramenet. En ce jour de reprise des travaux au Parlement de Catalogne, à Barcelone, les deux principaux partis, le PSC et CiU, tous deux affectés, ont évité le sujet. Après l’affaire Güell qui a touché le parti espagnol Partido Popular, l’affaire du Palau de la música qui touché le centre-droit CiU, ce nouveau scandale qui affecte notamment le PSC montre un financement opaque de l’ensemble des partis et de possibles enrichissements personnels. Confrontés à une crise économique brutale et à une opinion publique écoeurée, les leaders des deux premiers partis de Catalogne, Artur Mas pour CiU et José Montilla pour le PSC, ont donné des gages pour préserver la confiance envers les institutions.

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